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William et les élèves de 5ème : une sacrée mise en scène !

William Malatrat est intervenu dans les classes de 5ème. Il les a entraînés dans l’univers théâtral des Fourberies de Scapin de Molière pendant 4 heures pour chaque classe.

A chaque fois, un nouveau groupe, une interaction différente mais finalement toujours des sourires, des connexions, des dépassements de soi.

Le metteur en scène met à l’épreuve les élèves pour les amener à comprendre le côté universel de la pièce et comment celle-ci parle d’eux-mêmes, de leur manière d’être en relation avec l’autre. Tout cela passant par le conflit. Démarche citoyenne, s’il en est, puisque William a la volonté de leur faire réaliser qu’il faut savoir dire non, qu’il faut savoir s’affirmer face à la violence et être en accord avec soi.

William Malatrat est comédien professionnel, diplômé du conservatoire National de Région Auvergne en 1999. Par la suite, il devient metteur en scène et monte une trentaine de spectacles notamment Le Journal d’une femme de Chambre d’Octave Mirbeau. Son spectacle est Lauréat P’tits Molière en 2015. Il est actuellement directeur artistique de la compagnie Népenthès-Théâtre.

Remarques des élèves :

William _La 5ème de l’enfer, je vais passer un moment terrible avec vous.

William _ Tu es venu comment ?

Élève A _ A cheval

William _Les filles ne voulaient pas être coquettes au XVII ème siècle ?

Élève B _C’est quoi coquette ?

Élève C _C’est des pâtes,

Élève D _Mais non pas coquillette, coquette.

William _Tu réagis comment quand on veut t’assassiner ?

Élève E _Je ne sais pas, je n’ai pas l’habitude.

Retours des élèves :

Elève F : J’ai retenu que, grâce au collège et au théâtre, Monsieur Malatrat a réussi à trouver sa voie, son métier et que tout est possible pour nous aussi.

Elève G : J’ai retenu qu’il faut oser s’amuser, et ne pas s’inquiéter du regard des autres

Elève H : Ce qui était bien, c’est que Monsieur Malatrat ne nous jugeait pas, si nous n’arrivions pas à faire quelque chose, ce n’était pas grave. Il nous a aussi félicité lorsque nous avons réussi un exercice que les autres classes n’ont pas réussi.